L’été est enfin arrivé et avec lui, l’envie de profiter de l’extérieur, des jours qui rallongent.
La nature attire et nous pouvons profiter de longues marches rêveuses dans les bois, les forêts, les montagnes…
Et effectivement, la nature est importante pour le cerveau !
Une expérience de 2012 menée par Ruth Atchley, de l’université du Kansas montre que les performances des participants à un test de créativité ont augmenté de 50 % après quatre jours de randonnée dans les grands parcs américains.
http://archive.news.ku.edu/2012/april/23/outdoors.shtml
En effet, le contact avec la nature favorise les fonctions cognitives (concentration, apprentissage, mémorisation, créativité…), en réduisant la fatigue et en restaurant les capacités d’attention.
Mais les bienfaits de la nature ne se mesurent pas que sur le psychisme.
En 2006, Qing Li, de l’École de médecine japonaise, à Tokyo et ses collègues ont ainsi découvert que les « phytoncides », des huiles essentielles émises par les arbres, favorisent l’activité des «cellules NK», qui, chez l’homme, traquent et tuent les cellules infectées par des virus.
Au niveau social, de nombreuses expériences trouvent une corrélation entre le temps passé dans un environnement naturel et la capacité à adopter des comportements sociaux adaptés (maîtrise de soi, calme, réduction de la frustration et de la colère).
A l’inverse, des environnements trop « artificiels » jouent un rôle important dans l’apparition de troubles psychiques ( dépression, l’anxiété, difficultés d’attention) ou physiques ( allergies, obésité…)
Chaque sens a une action bien spécifique sur le cortex cérébral en activant une zone déterminée.
Je vous invite à tester vos perceptions sensorielles en direct !
Lors de votre prochaine promenade nature, prêtez attention à chaque signal que vous percevez de vos 6 sens.
Vidéo fortement recommandée : conférence TEDxUNamur par Idriss Aberkane.
Lors d’une immersion dans un environnement naturel très développé (type forêt) tous les sens sont en éveil. Ainsi, le cortex est stimulé par les informations qui lui proviennent directement de l’instant présent. Ce besoin de traiter les stimuli actuels « oblige » le cerveau à être dans l’ici et maintenant, ce qui permet de déconnecter efficacement.
Le contact avec la nature provoque une baisse de l’activité du cortex préfrontal, associé aux ruminations et une hausse de l’activité des cortex sensoriels associés à l’analyse de l’instant présent.
Le lien nature et psychologie n’est plus à contester !
Sur ces quelques mots, je vous souhaite un bel été riche en promenades naturelles !